« Papa, je suis condamné à mort ; mais ne le dis pas à maman ».
« Papa, je suis condamné à mort ; mais ne le dis pas à maman ».
Cette phrase, prononcée ou écrite par un iranien condamné à mort, nous l’avons entendue, lue, ces premiers jours de 2023 !
Comment l’humanité, la terre entière, l’univers ne se dressent donc pas pour hurler de colère, de rage d’horreur « Non, ce n’est pas possible ! »
Quelques semaines après l’assassinat de cette jeune femme à cause d’une mèche de cheveux mal placée qui excitait la libido de vieux religieux frustrés !
Cette phrase, elle m’a renvoyé au livre «La vie à en mourir – Lettres de fusillés 1941-1944 ». Pour moi c’est la vie à en pleurer… J’ai choisi ce passage, écrit l’année de ma naissance, le 14 décembre 1941 : lettre d’un jeune condamné à mort à sa famille quelques heures avant son exécution : « Vivez, ne tentez rien par désespoir, je l’exige. Telle est ma première volonté. Moralement, je veux vous dire que, dans mes dernières heures, je crois plus que jamais à tout ce que j’ai aimé. […] Il y aura pour vous des jours heureux, c’est à cela que je pense et que je vous souhaite »
J.G. prison du Cherche-Midi
Est-ce vrai que l’humanité est en train de disparaître, de s'éteindre ?
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 28 autres membres