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Alerte à la virilité

Ne croyez pas que je passe mon temps devant mon poste de télévision en ces temps footbalistiques. Mais de temps en temps je jette un coup d'oeil sur mon journal préféré (j'ai voulu revenir à la version papier qui me rassure, ou plutôt qui rassure mes cheveux blancs). Voilà que je lis en tremblant : L'ancien entraîneur, qualifié ce 4 juillet 2018 de "poète", nous annonce que les Urugayens que nous allons affronter "n'ont pas deux couilles, mais quatre !" Je n'en reviens pas, d'une part à cause de l'inquiétante étrangeté anatomique dont il est question, d'autre part - si c'était vrai - des conséquences pour un jeu fluide sur le terrain ?

 

La suite m'a donné raison : ces joueurs talentueux - mais aux quatre couilles - n'ont pu triompher sur le champ de bataille.

Ils ont perdu d'abord, peut-être, dans le domaine de la virilité.

Je lis en ce moment un livre passionnant d'Olivia Gazalé intitulé "Le mythe de la virilité, un piège pour les deux sexes" (Robert Laffont 2017). La virilité, mieux que la masculinité, qui aime à se dé-montrer par l'exhibition d'un sexe en érection, ou de deux paires de testicules par porteur (c'est du déclaratif !), cette virilité nous apprend l'auteure (car c'est une femmes qui parle) est non seulement un mythe, mais est en crise.

Si j'osais, je dirais dans la langue du "poète" cité plus haut, c'est une couillonade !

La preuve : ils ont perdu. Mais ne crions pas victoire, même avec une paire on peut être battu. 

 

On ne manque pas de preuves !

 



07/07/2018
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