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GROS MENSONGE

Je voudrais aujourd’hui, lundi 27 novembre, dénoncer un gros mensonge, avec l’appui de la grammaire française et des horreurs qui se déroulent sous nos yeux.

Qui d’entre nous n’a entendu, vu, lu depuis sa naissance quelle qu’en soit la date : « La guerre détruit des villes et des villages, des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte musulmans, juifs, chrétiens, hindous, bouddhistes etc. ; la guerre tue des enfants, des vieillards etc. ; et j’en passe » – enfin c’est ce qu’on dit… Eh bien moi, Alain, je m’insurge : C’est un gros mensonge. Pour plusieurs raisons dont la première, définitive, la guerre n’existe pas ! A-t-on assisté à la génération spontanée d’une guerre, au sortir hier d’ un château fort, aujourd’hui d’une usine, d’un bureau, d’un ordinateur, d’un lieu de culte ? Qui a rencontré sur un chemin ou une autoroute une chose qu’on nommerait « la guerre » (Lacan aurait peut-être écrit : « Laguerre » ou « LLalaguerre » !) Mais cette chose n’existe pas. Peut-être demain par l’IA ?

 

J’en viens à la grammaire française : On dit : « La guerre détruit » par exemple. Sujet : La guerre ; verbe : détruit ; et il faut un complément, elle détruit quoi ? : ma maison ou ton école, qui devient complément d’objet direct. Oui, mais puisque la guerre n’existe pas, pas besoin de verbe et de complément ; c’est le Gros Mensonge.

Pourquoi donc m’obstiné-je ? Parce que ce n’est pas la guerre qui détruit, qui rase, qui tue, qui enferme ! – j’allais prononcer un juron ! – ce sont des hommes (plus rarement des femmes, parfois maintenant des enfants), enfin des humains, qui « font la guerre » et qui la font faire à ceux d’en face ! Des humains qui ont pour ambition de tuer ceux d’en face, ceux qui sont armés et ceux qui sont désarmés, qui adorent tuer des femmes en les violant ; des enfants en les enfermant. Ces humains existent bien, ce n’est pas de la génération spontanée, Il y en a même qui ont été (ou qui vont être) élus par d’autres humains avec un peu plus de 50% de voix (des vraies voix) ou 99% de voix (des fausses voix). Et il y a ceux qui ne sont pas élus mais comme on dit : électeurs, ou même rien du tout.

Alors, cessons de dire « la guerre tue », disons parce que c’est vrai même en grammaire : « ilsnous – tuons ». et chassons le mot « guerre » de nos fantasmes et de nos discours, c’est : nous, c’est : ils. Point final !

 



27/11/2023
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