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MON CHIEN, MON CHAT, MON LAPIN

On parle beaucoup ces jours-ci de l’introduction dans les maisons de retraite d’animaux domestiques pour le bonheur de certains pensionnaires et l’adoucissement de leur solitude. J’imagine très bien : il y a quelques jours, je me suis trouvé quelques heures sans mon chien parti jouer à la balle avec une voisine et amie ; et ma chatte chez le vétérinaire pour des examens. J’ai ressenti tout à coup un grand vide, un sentiment douloureux de solitude. Car c’est bien là le cœur du problème : la solitude, que ce soit à domicile ou, pire, en établissement de retraite, Ehpad ou autre.

Lorsque les liens familiaux, amicaux, de voisinage etc. se délitent, souvent par la vieillesse commune, la maladie, ou pire, la mort, l’animal comble un certain vide, une absence, un silence, un contact physique...

Mais évidemment, ce n’est pas si simple : l’animal a sa propre vie, ses besoins, ses envies et il faut y répondre. Ce n’est pas un joujou pour papy ou mamie en manque d’affection. Et lorsque ces personnes vieillissant en institution – ou même chez elles – ne peuvent plus répondre, qui s’en occupera ? On ne va pas créer des postes de gardes d’animaux alors qu’il en manque tellement pour des garde-malades ou des « auxiliaires de vie » !

Bien sûr il y a le bénévolat. Mais il a ses limites, en particulier dans la durée. Pour illustrer la situation, la radio proposait le cas d’une mémé qui, dans son institution, gardait précieusement aussi bien pour elle que pour les autres pensionnaires, son lapin !

Pour éviter de conclure en « posant un lapin », réfléchissons, réfléchissons… proposons.

 



02/03/2024
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