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"MON PETIT CHAT EST MORT"

 

Depuis ce matin, cette réplique de Molière (dans l’Ecole des femmes) me hante :

« Le petit chat est mort »

A moins que ce ne soit la même citation dans la chanson « Les Vieux » de Jacques Brel, plus proche de ma situation :

« Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter »..

 

Car cette nuit, ma petite chatte Squatt est morte (d’un cancer du foie). 14 années de vie commune, tantôt à trois, tantôt à quatre, tantôt à deux enfin pour finir à un. Je suis triste, j’ai pleuré, des ami(s) m’ont accompagné.

Les premiers symptômes ont eu lieu le jour du vingtième anniversaire de l’association « Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir », le 30 janvier dernier. Elle est morte à quelques centimètres d’Igloo, son compagnon, avec lequel elle avait disputé une place sur le matelas du chien. Je me sens un peu moins triste avec mon Igloo, 11 ans de vie commune !

 

 

 


06/04/2024
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COMME UN TERRAIN DE FOOT

Comme tous les gens de mon âge, j’ai appris dès l’école élémentaire les unités de mesure des surfaces. Les mètres carrés n’ont aucun secret pour moi, et les autres unités en découlent. Certes il y a des approximations : si l’on vous demande la surface de votre appartement, c’est rarement au millimètre près sauf si vous le louez ou le vendez à un obsessionnel  (c’est d’ailleurs ce genre de circonstance qui rend obsessionnel !)

 

Mais au jour d’aujourd’hui, je découvre une autre unité de mesure, d’origine journalistique, qui sert souvent à la radio (donc par oral) et parfois par écrit dans les journaux, pour parler de certaines choses dont je vais donner des exemples :

Mais d’abord cette unité de mesure de surfaces a un nom : c’est le « terrain de foot-ball » ou plus populairement, le « terrain de foot ». Avant de passer aux exemples, quelques préliminaires : selon la FIFA (fédération internationale de foot-ball  Association.) Oui ! il faut rappeler pourquoi le A : c’est une association [prétendue] à but non lucratif… 1,4 milliard de dollars l’année dernière ! Vous en connaissez sûrement une ou deux (il y en a 211, nationales). La fédération mondiale a été créée le 21 mai 1904 à Paris. Donc bien avant Madame Amélie Oudéra-Castera !

 

Quelques exemples, dont le plus fréquent : les déboisements que ce soit par la main de l’homme, le feu, l’ouragan, partout dans le monde mais particulièrement en Amazonie.  Internet m’apprend que  « Plus de 280 km² de surface ont été déboisés pendant le mois de janvier au Brésil. Un record, par rapport aux données de l’année précédente ». Mais le ou la journaliste diront : « ce sont l’équivalent de 35 [ou 70] terrains de foot qui… pourquoi cet écart ? Parce que ce que ne diront pas les journalistes, c’est que les terrains de foot ne sont pas une référence unique, même à l’international ça va du simple au presque double. En fait, ce sont entre 4050 et 8250 mètres carrés la vérité, sauf si l’on prend tel ou tel terrain déterminé et reconnu par la FIFA.

Suis-clair ? J’accepte la contradiction. Mais ce qui est certain, c’est que je n’entendrai pas tel(le) journaliste me dire, « on à déforesté l’équivalent de 35 ou 70 terrains de foot en Amazonie – ou ailleurs – sans préalable. 1 m2 c’est 1 m2 ; Mais un terrain de foot c’est… incertain. Ceci dit, vous n’êtes pas obligés d’aimer le foot pour ça. Ni de le détester.

Je suggère de prendre pour unité de référence, la surface d'une piscine olympique : 1250 m2, et peu importe la profondeur, la température de l'eau etc.

J'entends : "L’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît toutes les deux secondes" Mais non madame, monsieur, je voudrais l'équivalence entre votre terrain de foot et ma piscine!

 


05/04/2024
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GROSSES COLERES CE MATIN !

 

Oui, j’étais très en colères (au pluriel) en écoutant la radio à mon réveil. Je précise :

 

1 - Colère à l’égard du gouvernement  Netanyahou qui décide de renvoyer des enfants soignés pour cancer au service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Augusta Victoria à Jérusalem ; renvoyés « chez eux », dans le sud de la bande de Gaza, c’est-à-dire dans les ruines de leurs maisons, c’est-à-dire   envoyès à la mort (Rentrer à Gaza ? Là-bas, je ne lui trouverai même pas un Doliprane pour apaiser ses douleurs, dit la mère de l’une des petites filles de 14 ans)

Un recours a été tenté aujourd’hui 27 mars auprès de la Cour Suprême qui décidera… dans un mois !

L’hôpital est situé au sommet du mont des Oliviers à Jérusalem–Est, ce qui n’est pas anodin pour les chrétiens, luthériens notamment et catholiques en ces jours de Semaine Sainte !

N’y a-t-il pas dans ce gouvernement qui se réclame d’une des religions de ces lieux « saints » un tout petit grain de sable d’humanité ?

 

2 - Ensuite ! j’entends le gouvernement français cette fois, soucieux de regarnir ses caisses, déclarer que l’une des sources d’euros perdus pourront se retrouver dans la poche des chômeurs ! Mais voyons ! ce n’est pas nouveau, on le sait bien, ils font semblant, ils trichent, il faut arrêter de les assister ! Réduisons les aides ainsi que leurs durées. C’est si simple : faisons davantage de pauvres, et tout ira pour le mieux, je vous le jure ! Faut-il parler là aussi d’un grain de sable d’humanité ? Non ; seulement de justice sociale !

 

3 - Enfin, troisième rage : On parle en ce moment du « bien-vieillir », du « vieillir chez soi ». Je vois (et non seulement j’entends) ces beaux vieux et vieilles au sourire éclatant photographiés dans un cadre bucolique, heureux de leur vieillesse splendide…

Là, je parle de moi, ce qui n’est pas poli ni joli. Mais je puis vous assurer que nonobstant ces discours et ces clichés, le mot d’ordre est simplement « Allez vous rhabiller » et les acteurs du bien-vieillir ne disent pas le contraire, je vous assure. Associations sans moyens, paperasserie inutile, exploitation des immigré(e)s venant des pays essentiellement africains. Vos « projets » ne dépassent pas le premier dossier et ses annexes.

J’ai cru un moment que ma caisse de retraite m’avait octroyé une aide de 100 euros mensuels pour mes besoins exprimés et analysés… mais non, c’était « annuels », les autres facturés mensuellement. Ben voyons ! on n’a plus de sous ! Merci. Je ne reviendrai pas…

 


27/03/2024
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FIN DE VIE

Le président de la République a dévoilé le projet qui va être soumis au gouvernement, puis aux Assemblées. Déjà les polémiques reprennent ! On ne m’a pas demandé mon avis, mais… je le donne quand même ! :

Il y a longtemps déjà, j’avais avec mon épouse adhéré à l’association « Mourir dans la dignité ». J’ai rédigé mes « Directives anticipées » allant dans le même sens.

Mais ce matin j’écoutais sur France-Info un médecin généraliste expliquer que, finalement, cela ne va pas changer grand-chose à la pratique des médecins qui, depuis longtemps, s’appliquent à accompagner le plus humainement possible, la fin de vie de leurs patients. Sans le crier sur les toits !

 

Je voudrais ici apporter un témoignage personnel qui me fait réfléchir. Il s’agit en premier lieu de la mort de ma mère, le 24 novembre 1988. Elle était hospitalisée à Bordeaux, mal diagnostiquée. Elle avait fait une chute dans son appartement. Elle était sous oxygène depuis un certain temps  mais je pense qu’elle avait fait un AVC (c’est mon pressentiment), les médecins n’avaient pas voulu faire d’examens qui auraient pu le vérifier ; elle a été d’hôpital en hôpital, on a même oublié de continuer à l’oxygéner un temps. Finalement hospitalisée dans un hôpital du centre-ville, elle allait de plus en plus mal, perdait ses repères, me paraissait souffrir, au moins mentalement, etc. J’étais allé la voir ; en partant je dis au médecin hospitalier : « Surtout je ne veux pas qu’elle souffre ! » Le lendemain matin, j’étais à Paris, ma sœur m’appelle : « Maman est morte cette nuit »…

 

L’autre cas est celui de ma femme, atteinte d’un cancer au pancréas. La terrible maladie avait résisté au traitement par chimiothérapie. Fin décembre 2017, elle était hospitalisée aux Peupliers à Paris 13ème , bien consciente (elle parlait de retourner en voyage à Cuba !) Mais la maladie s’aggrave très rapidement, il n’y a plus de solution, ni en particulier de soins palliatifs comme c’était envisagé. Le 25 décembre à 8 heures du matin, l’hôpital m’appelle : «Venez, c’est la fin ». Ma femme n’est plus consciente. L’oncologue me dit qu’elle est encore en vie mais « comme morte ». Je reste près d’elle, lui tenant la main jusqu’à midi où elle cesse de respirer.

Dans ces deux cas douloureux, nous n’avons pas parlé, les médecins et moi,  de fin de vie, d’ « aide à mourir ». Eux ont fait ce qu’ils ont cru devoir faire humainement. Moi j’ai répété ce que je croyais bon pour elles comme si c’avait été pour moi. Je ne comprends pas le déni de réalité de certains, religieux par exemple, catholiques ou musulmans, et d'autres.

Soyons d’abord et avant tout HUMAINS.

 


12/03/2024
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AU-DELA DE L'OPPOSITION VALIDE ET HANDICAPE

A lire, de mon ami Henri-Jacques STIKER,

 

« Au-delà de l’opposition valide et handicapé », érès éditeur, 2023

 

« Depuis que s’est imposée, au cours du XIX° siècle l’idée de normalité qui régit les conduites et les formes humaines, la validité, qui en est une figure, est devenue la référence, fort abstraite du reste, pour toutes les naissances ou les aléas de la vie. Les corps ou les esprits qui font exception à une moyenne déclarée normale par la société sont évalués, classés, hiérarchisés, traités en fonction de leur écart à cette norme. Le handicap, pour reprendre ce terme inadéquat mais pratique se trouve sous la domination de la validité. Cette opposition doit être subvertie pour ouvrir à de nouvelles politiques et formes associatives. » (128 p.)

 


06/03/2024
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